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La prévention des boiteries chez le cheval-athlète : une ferrure amortissante issue de la recherche
Claire
- Message n°2
Re: La prévention des boiteries chez le cheval-athlète : une ferrure amortissante issue de la recherche
C'est marrant parce que cet article date d'il y a presque 20 ans et que finalement l'évolution a porté non pas sur la ferrure... mais sur les sols ! bien évidemment la ferrure a évolué depuis cette date et surtout je pense en matière de ferrure orthopédique pour diverses pathologies. Mais finalement, point de ferrure amortissante à l'heure actuelle (ou du moins pas à grande échelle), mais plutôt des études sur les propriétés des sols sur lesquels évoluent les chevaux (de course ou de sport, entraînement ou compétition) et les modifications à apporter pour les rendre d'une part plus sûrs (moins de blessures) et d'autre part plus performants (amélioration de la performance des chevaux).
Adrien
- Message n°3
Re: La prévention des boiteries chez le cheval-athlète : une ferrure amortissante issue de la recherche
Oui!
Après, peut être que c'est plus facile de dire "on change le sol de la carrière pour un bon sol" plutôt que "je change de ferrure pour une performante mais qui va me couter le double voir le triple"
Après, peut être que c'est plus facile de dire "on change le sol de la carrière pour un bon sol" plutôt que "je change de ferrure pour une performante mais qui va me couter le double voir le triple"
Claire
- Message n°4
Re: La prévention des boiteries chez le cheval-athlète : une ferrure amortissante issue de la recherche
En même temps je sais pas si on arriverait à avoir la même efficacité amortissante avec une ferrure qui tolère des forces générées par un animal de 500kg fournissant des efforts importants (réception après un saut de 1.50m, trot/galop de course...), qu'avec un sol adapté. Finalement les plaques servent de nos jours plutôt à protéger la sole qu'à réellement amortir (sauf en endurance peut-être). Trouver un matériau adapté qui amortit tout en conservant une ferrure assez classique (en épaisseur, couverture, poids etc), c'est quand même pas si simple. Sans parler du coût évidemment, comme tu le disais.
Au final on se sert plutôt du sol comme support rendant les ferrures efficaces : si on veut modifier les appuis du cheval et soulager telle ou telle structure, il nous faut aussi un sol adapté qui fera en sorte que le pied s'enfonce suffisamment pour que la ferrure soulage bien la partie voulue (sur un sol dur, aucun effet de ce type de ferrure, puisque le pied restera à plat, contrairement à sur sol souple où on peut obtenir qu'une partie du pied "flotte" en quelque sorte ou au contraire s'enfonce plus). ça me fait d'ailleurs penser à un panneau explicatif sur l'importance de l'humidité du sol que j'avais vu au Kentucky Derby Museum : selon le degré d'imbibition du sol, la trace des pieds des chevaux était très variable, modifiant donc les forces et la vitesse sur la piste.
Au final on se sert plutôt du sol comme support rendant les ferrures efficaces : si on veut modifier les appuis du cheval et soulager telle ou telle structure, il nous faut aussi un sol adapté qui fera en sorte que le pied s'enfonce suffisamment pour que la ferrure soulage bien la partie voulue (sur un sol dur, aucun effet de ce type de ferrure, puisque le pied restera à plat, contrairement à sur sol souple où on peut obtenir qu'une partie du pied "flotte" en quelque sorte ou au contraire s'enfonce plus). ça me fait d'ailleurs penser à un panneau explicatif sur l'importance de l'humidité du sol que j'avais vu au Kentucky Derby Museum : selon le degré d'imbibition du sol, la trace des pieds des chevaux était très variable, modifiant donc les forces et la vitesse sur la piste.
Adrien
- Message n°5
Re: La prévention des boiteries chez le cheval-athlète : une ferrure amortissante issue de la recherche
Super intéressant!
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- Message n°6
Re: La prévention des boiteries chez le cheval-athlète : une ferrure amortissante issue de la recherche
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